Welcome to my blog! Thoughts, updates, and photos from my 2 years in Peace Corps Guinea.

Tuesday, June 7, 2016

Kalil's Life Story (get tissues)

In his own words,

Un orphelin engagé, un orphelin déterminé et courageux, un orphelin pour la paix et pour le développement. Un orphelin pauvre. 
Orphelin de mére à l'âge de 2 ans et de pére à l'âge de 4 ans. 
Ma pauvre grandmére maternellle trés frapper par l'âge s'est occuper de moi au village sans espoir. A l'âge de 7 ans je devrais être scolariser mais hélas, par manque de moyen je suis aller à l'école à l'âge de 9 ans sans espoir dans une école communautaire. Chaque parent d'éleve payait 10000fg par mois, jai fait 2 ans dans cette école avec un ami d'enfance qui etait l'origine de mon inscription, de 3eme en 6eme année je fréquentais une école publique qui était situer à 12 km de mon village et je marchais chaque jours d'aller et retour. Ensuite, quand jai décrocher l'examen d'entrée en 7eme année, l'aventure difficile de l'orphelin engagé a demarrer là, car il fallait forcement un changement de lieu pour poursuivre les études. 
Cependant, beaucoup de questions ont été posées concernant sur mon avenire à l'école. A savoir: Où je peux aller? Chez qui je peux aller? Comment je peux me nourrire? Et qui va me soutenir làba? Les questions étaient trop et multiple. C'est pourquoi jai perdu les cours des 2 premiers mois de l'ouverture des classes. Alors que les colléges se trouvent dans les sous préfectures, les préfectures et dans la capitale conakry. Soudainement, on ma envoyer à tanéné carrefoure, l'une des sous préfectures de la préfecture de Dubréka à 305 km de ma grand mére. 
Arriver à tanéné, je vivais dans la souffrance, la miseur, la famine, dans un logement à l'image d'un abandonné, je mangeais une fois par jours. Malgré que tous ceci, j'ai été trés tranquille dans la tête et sans ambitions si non que des études. 
Au collége j'était beaucoup félicité et aimé par les professeurs et les ami(es) de ma classe car je figurais toujours parmi les cinq (5) premiers de la classe. 
Dans les jours du grand marché de tanéné (samedi), je partais pour pousser les sarrètes pour transporter les bagages des commerçants et des femmes commerçantes à 500fg par bagage, si j'arrive à cumuler de 20000à 25000fg je pouvais économiser ça pendant une semaine. A un moment donné, j'ai faillit même abandonner les études par ce que la souffrance était plus puissante que ma personne et la durée de la vie était trop longue pour moi, j'avais le decoùt total de mon existance, j'était fatiguer. 
Arriver au lycée, je commençais à avoir le vrai coùt de l'étude malgré que moi. Avec la pauvrété, j'ai utiliser un seul complet de tenu bleu blanc pendant 3 ans mais j'ai été toujours le premier de ma classe durant tout le lycée. Un orphelin qui n'a jamais redoublé la classe. 
Quand j'ai décroché le BAC en 2013, ils m'ont orienté au centre universitaire de kindia (CUK), ville situer à 135 km de la capitale conakry. Un autre probleme, la difficulté c'est multiplié , la souffrance sur elle même, la licence1 trés amer et décourageante. Ah le bon Dieu tu es le tout puissant. Sur le cout en licence 2, un de mes professeurs au lycée qui connaissait mon état, ses penser en moi et elle est venu au secours, une excellente enseignante trés engagé, déterminé et trés soucier pour les études de ses éléves en générale et pour les ormhelins en particulier. 
Grâce à ses soutiens, aujourd'hui je suis l'un des meilleurs etudiants de ma promotion et par son excellent travail, je suis aujourd'hui un futur étudiant pour la maîtrise à l'Université de l'aval au canada. Je veux être l'un des meilleurs agents dans le cadre du développement de mon pays et dans le reste du monde afin de venir au secour de mes ami(es) orphelins de mon temps. En somme, je veux lancer, un appel trés respectueux aux institutions nationales et internationales et aux personnes de bonnes volontés, de venir à l'aide de madame Mary pour me soutenir à fin de réaliser mon rêve et surtout de sauver la vie des autres orphelins dans le monde entier. Nous contons énormément sur vous.

Which translates roughly to:


This is the story of an orphan. A committed orphan, a determined and courageous orphan, an orphan for peace and development. A poor orphan.

I lost my mother at the age of 2 years and father at the age of 4 years.

My poor maternal grandmother, struck hard by age, took me to the village to take care of me without hope. At the age of 7, I should have been in school, but alas, for lack of money, I didn't go to school until I was 9 years old.

First, I went to a community school where each pupil paid 10,000 franc guinean (about $1.25, but very costly), which was covered by a childhood friend. I went there for two years

For 3rd through 6th grade, I attended a public school that was located at 12 km from my town and I walked every day back and forth. Then when I passed the entrance examination in 7th year, the difficult adventure of a determined orphan started. It was necessary to change locale in order to study further.

However, many questions remained about my future. Namely: Where could I go? Which schools could I afford? How can I find housing and food? And who will support me there? The questions were too much and many.

That's why I missed the first two months of classes in junior high. You can only find junior high schools in the sub-prefectures, prefectures and the capital Conakry.

Suddenly, I was sent to my Tanéné Carrefoure, one of the sub-prefectures of the prefecture of Dubréka. It was 305 km away from my grandmother.

Once I got to Tanéné, I lived in suffering, misery, and hunger. I stayed in a house that looked run down and abandoned. I ate once a day. Despite all this, I was calm and focused solely on my studies.

In junior high, I was much welcomed and loved by teachers and friends in my class because I always figured among the top five in the class.

On the days of the large market in Tanéné (Saturday), I would help carry luggage and goods for women and traders for 500 FG per bag. If I could accumulate 20,000 to 25,000 FG, I could make that last the week. At one point, I almost had to drop out because the suffering was too much. Life was too hard. I had been cut down, and I was tired.

When I arrived in high school, I began to really feel the costs of making my way in the world. Despite all my work, I was so poor that I had to use a single uniform for three years. However, I was always top in my class. I was the rare orphan who never repeated a year.

When I passed the BAC (like the SATs) in 2013, I was assigned to go to the University Center of Kindia (CUK), in a town situated 135 km from the capital Conakry.

It was another level of trials and difficulties. The first year was full of suffering, and I was bitter and discouraged.


Ah the good Lord you are the Almighty.


When it came time to pay for the second year, one of my teachers knew of the conditions I was living in and came to my rescue. She is a very excellent and committed teacher, who is very concerned with education in general, and orphans in particular (I think he's talking about me).

Through her support, I am now one of the best students in my class, and even better, I am now about to begin a master's program at Laval University in Canada. I want to be one of the best development agents in my country and in the world. I want to help my fellow orphans as my life work.

In short, I respectfully appeal to national and international institutions and people of good will to come to the aid of Madame Mary and I to support my dream and especially to save the lives of orphans worldwide. We're counting on you to help make a difference.

3 comments:

  1. Count me in as a supporter!!

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  2. He's gonna be unstoppable. Go Kalil!

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  3. Keep us updated on this! I remember working with Kalil and how determined he was to succeed. Any way I can help, I will!

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